Rêves fragiles


De quelle folie souffre-t-il donc ?
De quelles sombres hallucinations ?
Souvenirs suaves et machinations
Cœur épris, cœur brisé et abandon

En elle, elle le reçoit, avide
Et le lie de ses rets invisibles
Là, loin de toute notion intelligible
Contrée céleste de l’Aphrodite

Étreintes fiévreuses, étreintes glacées
Frénésie maladive, souffle gelé
Crinière enténébrée, regard de jade
Il appartient désormais à l’étrange naïade

De quelle folie souffre-t-il donc ?
De quels parjures abscons ?
Il fait un rêve fragile de lumineuses annonciations
Et elle, sur ses pattes agiles, triomphe de son aliénation


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